Énergie, vitalité et cerveau : comment la thérapie neurosomatique rééquilibre votre budget énergétique
- Joana

- 1 sept.
- 4 min de lecture
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains jours tout paraît fluide alors que d’autres, on a l'impression de nager dans la vase ? La réponse ne tient pas seulement au sommeil, à l’alimentation ou à l’âge. C’est le budget énergétique de votre cerveau qui entre en jeu. Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez le changer.
Qu’est-ce que le budget énergétique du cerveau ?
Votre cerveau est l’organe le plus gourmand en énergie de votre corps. Bien qu’il ne représente qu’environ 2 % de votre poids, il consomme près de 20 % de votre énergie quotidienne. Chaque pensée, chaque mouvement, chaque émotion lui coûte quelque chose.
Imaginez un compte en banque. Quand les cartes cérébrales (les représentations internes de votre corps et de votre environnement) sont claires et efficaces, vous dépensez moins d’énergie pour les fonctions de base. Il reste alors davantage de réserve pour la vitalité, la créativité et la joie. Mais quand les cartes sont floues — à cause d’une blessure, du stress, de la douleur ou du manque de variété dans vos mouvements — le cerveau dépense trop. Les activités ordinaires deviennent coûteuses, vous laissant fatigué·e, anxieux·se ou avec l’impression d’être « trop vieux/vieille pour ça ».
Glucose, effort et vitalité
Le cerveau fonctionne principalement au glucose, le sucre simple qui circule dans votre sang. Mais il ne s’agit pas seulement de carburant : l’efficacité avec laquelle le cerveau utilise ce glucose dépend de la qualité de son organisation neuronale. Si vous bougez de manière rigide, en retenant votre respiration ou en répétant toujours les mêmes schémas, vous brûlez vos ressources plus vite.
C’est pourquoi la vitalité n’est pas une question de volonté ou de pensée positive. La vitalité reflète la manière dont votre cerveau gère son énergie. Meilleures cartes = organisation raffinée = usage plus efficace du glucose = plus d’énergie pour la vie.

La plasticité cérébrale à tout âge
L’opposé du vieillissement, ce n’est pas la jeunesse : c’est la vitalité. Et la vitalité est possible grâce à la plasticité cérébrale, la capacité du cerveau à se modifier par l’expérience.
Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que cette plasticité chutait après l’enfance. Aujourd’hui, nous savons que ce n’est pas vrai. Les recherches montrent que même à 70, 80 ans et au-delà, le cerveau peut créer de nouvelles connexions et se réorganiser si on lui offre les bons apports :
des mouvements doux et variés,
de l’attention et de la conscience,
de la nouveauté et de la curiosité.
C’est pourquoi les personnes qui pratiquent la thérapie neurosomatique se sentent souvent plus légères, plus claires et plus énergiques après une seule séance. Leurs cartes cérébrales se sont mises à jour, ce qui réduit l’effort inutile et libère des réserves pour la vitalité.
Le lien avec la dépression, l’anxiété et le stress
On entend souvent que l’opposé de la dépression, c’est la joie. Les neurosciences suggèrent autre chose : l’opposé de la dépression ou de l’anxiété, c’est la vitalité.
Quand le budget énergétique du cerveau est en déficit, il n’a pas la capacité d’explorer, de jouer ou d’être optimiste. Il privilégie la survie, la vigilance et l’inquiétude. Restaurer l’efficacité grâce à une meilleure organisation du mouvement et de l’attention redonne un surplus d’énergie. Et ce surplus, c’est ce qui permet aux émotions d’évoluer vers l’aisance, la créativité et la connexion.
Comment la thérapie neurosomatique rééquilibre le budget énergétique
La thérapie neurosomatique agit en affinant les cartes cérébrales grâce au mouvement et à la conscience. Au lieu de pousser ou de forcer des répétitions, les séances mettent l’accent sur :
des explorations de mouvements doux, qui réduisent les tensions inutiles,
l’attention aux détails, afin que le cerveau perçoive les différences et mette à jour ses prédictions,
la variabilité, qui garde le système nerveux flexible et adaptable,
l’intégration entre vision, équilibre, sensations et coordination.
Avec le temps, le cerveau dépense moins d’énergie à maintenir des schémas rigides ou défensifs — et plus à vivre pleinement. Les clients décrivent souvent une sensation de légèreté, de jeunesse ou de ressort après une séance, car leur budget énergétique a été rééquilibré.
Et vous, à quoi ressemblerait la vitalité ?
Avoir l’énergie de jouer avec vos enfants ou petits-enfants
Retrouver l’élan pour ce voyage que vous remettez à plus tard
Vous réveiller léger·ère et souple au lieu de raide et fatigué·e
Traverser une journée entière sans inquiétude ni anxiété
La plasticité cérébrale rend tout cela possible. Et la thérapie neurosomatique est l’un des moyens les plus directs d’inviter le cerveau à un changement efficace et porteur de vie.
En conclusion
La vitalité n’est pas un état d’esprit, c’est un état du cerveau. En améliorant la façon dont le cerveau organise le mouvement et utilise son énergie, vous regagnez des ressources pour la joie, la résilience et la croissance. L’âge ne détermine pas cette capacité — c’est votre cerveau qui le fait.
Si vous êtes curieux·se, explorez une séance de thérapie neurosomatique ou rejoignez un programme. Votre cerveau a la capacité de se réorganiser, de se renouveler et de vous rendre l’énergie nécessaire pour vivre la vie que vous souhaitez.



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